{{tag>tutoriel matériel installation À_RECYCLER}} ---- ====== Tutoriel : Ajouter un disque dur ====== Largement obsolète Le mieux serait d'apporter ses connaissances au lieu de laisser les autres dans l'ignorance surtout avec des commentaires inutiles et dans une doc de partage, "Largement obsolète" ne veut rien dire sans arguments, merci. ===== Notions de base ===== Avec GNU/Linux, tout comme avec Unix, tout est fichier. Le système interprète donc vos périphériques en tant que fichiers. Les disques durs n'échappent pas à cette règle et se retrouvent donc dans le dossier /dev. Traditionnellement les périphériques IDE répondent à une appellation commençant par hd (pour Hard Disk) suivi d'une lettre correspondant à la position logique du disque (maître, esclave etc.) suivi d'un chiffre identifiant la partition. Par exemple, la première partition du premier disque dur (disque maître du bus IDE primaire) s'appelle donc hda1 et c'est généralement sur celle-ci qu'est installé votre système d'exploitation. Malheureusement cette nomenclature devient plus complexe dès lors que l'on utilise des contrôleurs Serial ATA ou RAID et que l'on se retrouve avec beaucoup de disques dans le même ordinateur. Je vais, dans cet article, essayer de vous faciliter la vie mais si vous désirez vraiment savoir comment ça fonctionne je vous invite à consulter cette page : [[http://www.linux-wizard.net/faq.php?section=0&key=hd_naming]] ... Depuis quelques années la notation des disques a été simplifiée. Ils se nomment tous sdx (où x est une lettre) par exemple hda devient sda, hdb devient sdb. ==== Identifier le disque dur ==== === En ligne de commandes === Plusieurs commandes existent aux résultats plus ou moins compréhensibles et adaptés aux besoins de l'utilisateur. * lshw sudo lshw -class disk Exemple de résultat *-disk:0 description: ATA Disk product: WDC WD200EB-00CP vendor: Western Digital physical id: 0.0.0 bus info: scsi@0:0.0.0 logical name: /dev/sda version: 06.0 serial: WD-WMAAXXXXXXX size: 18GiB (20GB) capabilities: partitioned partitioned:dos configuration: ansiversion=5 signature=7945XXXXXX *-disk:1 description: ATA Disk product: ST320414A vendor: Seagate physical id: 0 bus info: scsi@0:0.1.0 logical name: /dev/sdb version: 3.05 serial: 7EC0XXXXX size: 18GiB (20GB) capabilities: partitioned partitioned:dos configuration: ansiversion=5 signature=fxxxxxx * Analyse des fichiers log Les disques durs connectés à l'ordinateur sont identifiés au démarrage de l'ordinateur, par conséquent il faut analyser le journal de démarrage pour récupérer leur appellation logique. Lancez la commande: ''dmesg | grep [sh]d[a-z]'' pour obtenir quelque chose de ce genre ou encore dmesg > /chemin/votre_fichier (cela permet d'envoyer le contenu de la commande dans un fichier) : Kernel command line: root=/dev/hda1 ro quiet splash ide0: BM-DMA at 0xe000-0xe007, BIOS settings: hda:DMA, hdb:DMA ide1: BM-DMA at 0xe008-0xe00f, BIOS settings: hdc:DMA, hdd:DMA hda: WDC WD200BB-00AUA1, ATA DISK drive hdb: Maxtor 51024U2, ATA DISK drive hda: max request size: 128KiB hda: 39102336 sectors (20020 MB) w/2048KiB Cache, CHS=38792/16/63, UDMA(100) hda: cache flushes not supported hdb: max request size: 128KiB hdb: 20010816 sectors (10245 MB) w/2048KiB Cache, CHS=19852/16/63, UDMA(66) hdb: cache flushes not supported hdc: HITACHI DVD-ROM GD-5000, ATAPI CD/DVD-ROM drive hdd: HL-DT-ST GCE-8526B, ATAPI CD/DVD-ROM drive Adding 746980k swap on /dev/hda5. Priority:-1 extents:1 EXT3 FS on hda1, internal journal hdc: ATAPI 40X DVD-ROM drive, 512kB Cache hdd: ATAPI 52X CD-ROM CD-R/RW drive, 2048kB Cache EXT3 FS on hdb1, internal journal Dans cet exemple on remarque facilement ces périphériques : - hda Disque dur primaire Western Digital de 20Go - hdb Disque dur secondaire Maxtor de 10Go - hdc Lecteur DVD-ROM Hitachi - hdd Graveur CD-RW * Lister ceux qui ont été reconnus au moment du boot. ls -l /dev/disk/by-id | grep -v part Exemple de retour lrwxrwxrwx 1 root root 9 févr. 17 16:25 ata-MATSHITABD-CMB_UJ172_WQ90_002075 -> ../../sr0 lrwxrwxrwx 1 root root 9 févr. 17 16:25 ata-TOSHIBA_MQ01ABD100_339KP439T -> ../../sda lrwxrwxrwx 1 root root 9 févr. 17 16:25 wwn-0x50000394a2b021d3 -> ../../sda Il y aura d'autres périphériques. Il seront listées deux fois à cause de leur double définition. La première permet souvent de retrouver par internet leurs caractéristiques. Dans cet exemple "TOSHIBA_MQ01ABD100" === Avec des logiciels graphiques. === En priorité, privilégier ceux qui vont pouvoir les formater. [[https://doc.ubuntu-fr.org/gnome-disk-utility|disques]] [[https://doc.ubuntu-fr.org/gparted|gparted]] ==== Identifier les partitions ==== Une fois le nom du disque récupéré, il nous reste à repérer la partition qui nous intéresse. Nous allons utiliser la commande ''fdisk''. Ainsi, nous allons afficher les partitions du disque principal, sudo fdisk -l qui renvoie : Disque /dev/hda: 20.0 Go, 20020396032 octets 255 têtes, 63 secteurs/piste, 2434 cylindres Unités = cylindres de 16065 * 512 = 8225280 octets Périphérique Amorce Début Fin Blocs Id Système /dev/hda1 * 1 2341 18804051 83 Linux /dev/hda2 2342 2434 747022+ 5 Extended /dev/hda5 2342 2434 746991 82 Linux swap / Solaris Afin d'éviter d'être pollué par des disques fictifs de plus en plus présents, il est maintenant préférable de mettre le nom du disque dont on désire connaître les caractéristiques. sudo fdisk -l /dev/sda qui renvoie Disque /dev/sda : 931,5 GiB, 1000204886016 octets, 1953525168 secteurs Unités : secteur de 1 × 512 = 512 octets Taille de secteur (logique / physique) : 512 octets / 4096 octets taille d'E/S (minimale / optimale) : 4096 octets / 4096 octets Type d'étiquette de disque : gpt Identifiant de disque : 1072749E-6A53-E642-9E87-DFBC4088A4FC Périphérique Début Fin Secteurs Taille Type /dev/sda1 2048 34815 32768 16M Réservé Microsoft /dev/sda2 34816 1071103 1036288 506M Système EFI /dev/sda3 1071104 2107391 1036288 506M Données de base Microsoft /dev/sda4 2107392 104354835 102247444 48,8G Données de base Microsoft /dev/sda5 104355840 106010623 1654784 808M Environnement de récupération Windows /dev/sda6 106010624 197640191 91629568 43,7G Système de fichiers Linux /dev/sda7 259080192 261179391 2099200 1G Système de fichiers Linux /dev/sda8 261179392 345085951 83906560 40G Données de base Microsoft /dev/sda9 345085952 448989183 103903232 49,6G Données de base Microsoft /dev/sda10 448989184 459474943 10485760 5G Données de base Microsoft /dev/sda11 459474944 563922943 104448000 49,8G Données de base Microsoft /dev/sda12 563922944 616351743 52428800 25G Système de fichiers Linux /dev/sda13 616351744 628807679 12455936 6G Données de base Microsoft /dev/sda14 628807680 733665279 104857600 50G Données de base Microsoft /dev/sda15 733665280 941836287 208171008 99,3G Système de fichiers Linux /dev/sda16 941836288 975390719 33554432 16G Système de fichiers Linux /dev/sda17 975390720 985876479 10485760 5G Données de base Microsoft /dev/sda18 985876480 1027819519 41943040 20G Système de fichiers Linux /dev/sda19 1027819520 1132677119 104857600 50G Données de base Microsoft /dev/sda20 1132677120 1195591679 62914560 30G Système de fichiers Linux /dev/sda21 1195591680 1217533951 21942272 10,5G inconnu /dev/sda22 1217533952 1237534719 20000768 9,6G Système de fichiers Linux /dev/sda23 1237534720 1321420799 83886080 40G Données de base Microsoft /dev/sda24 1321420800 1342392319 20971520 10G Données de base Microsoft /dev/sda25 1342392320 1355499519 13107200 6,3G Données de base Microsoft /dev/sda26 1355499520 1359693823 4194304 2G Système EFI /dev/sda27 1368082432 1380665343 12582912 6G Partition d'échange Linux /dev/sda28 1380665344 1848664063 467998720 223,2G Données de base Microsoft /dev/sda29 1848664064 1901092863 52428800 25G Système de fichiers Linux /dev/sda30 1901092864 1953523711 52430848 25G Système de fichiers Linux /dev/sda31 197640192 259080191 61440000 29,3G Système de fichiers Linux /dev/sda32 1359693824 1368082431 8388608 4G Système de fichiers Linux Les entrées de la table de partitions ne sont pas dans l'ordre du disque. Et voilà, nous obtenons le nom de chacune des partitions et un certain nombre d'informations intéressantes comme la position sur le disque, les partitions bootables ou non et le type de système de fichiers. Note 1: On peut aussi aller, dans la barre du haut, sur Système/Administration/Disques pour avoir le nom des disques (le nombre d'information est tout de même moins détaillé) Note 2: On peut aussi utiliser les deux applications graphiques citées au chapitre précédant. Dans l'état actuel de la présentation graphique, il faut éviter l'application **disques** lorsque le nombre de partitions est important (limite à 32). ===== Cas d'un disque vierge/neuf ===== Si vous installez un nouveau disque dans votre ordinateur, il faut créer une table de partition. Une possible exception est lorsque le disque **entier** est utilisé en environnement [[:raid_logiciel|RAID]] il faut obligatoirement le partitionner et le formater, Lorsque la table de partition est créée, il est possible de créer au moins une partition en la formatant. Ce qui implique des manipulations supplémentaires. Pour trouver l'identifiant de votre disque, je vous invite à suivre la démarche du point [[#identifier_le_disque_dur|1.2]] On peut utiliser l'outil de partitionnement de disque d'Ubuntu. (sous KDE menu | Applications | Systeme) On peut aussi utiliser les deux outils graphiques du premier chapitre. Attention : voir la documentation sur les **[[:partitions]]**. (pour faire simple, créer une seule partition de type EXT4) Depuis Ubuntu 14.04 LTS, le nom de lecteur se trouve dans /media/nom utilisateur. Le disque est reconnu sans autre manipulation. Il ne reste plus qu'a définir les **[[:permissions]]** pour l'utilisateur en ouvrant un **[[:terminal]]**. exemple : sudo chmod 770 -R NomDeLecteur puis sudo chgrp "nom utilisateur" -R NomDeLecteur On peut maintenant utiliser le nouveau disque. ===== Méthode ancienne de partitionnement ===== ==== Partitionner le disque ==== L'utilitaire cfdisk vous permet d'afficher les partitions d'un disque et de les modifier. Attention, si vous supprimez une partition, vous détruisez son contenu. Il se lance avec la commande ''sudo cfdisk'' éventuellement suivie de l'adresse du disque concerné comme dans l'exemple suivant (''sudo cfdisk /dev/hda''). cfdisk 2.12p Unité de disque: /dev/hda Taille: 20020396032 octets, 20.0 Go Têtes: 255 Secteurs par piste: 63 Cylindres: 2434 Nom Fanions Part Type Type SF [Étiq.] Taille (Mo) ------------------------------------------------------------------------------ hda1 Amorce Primaire Linux ext3 [/] 19255,39 hda5 Logique Linux swap / Solaris 764,96 [Amorçable] [Détruire] [ Aide ] [Maximiser] [Afficher] [Quitter ] [ Type ] [Unités ] [Écrire ] Basculer le fanion d'amorce pour la partition courante Vous pouvez choisir votre partition avec les flèches haut et bas et utiliser les menus avec la touche tabulation, voici l'explication concise de ses principaux menus * [Amorçable] rend amorçable la partition sélectionnée, ceci est indispensable pour la partition contenant votre système d'exploitation. * [Nouveau] permet de créer une partition dans un espace vide * [Détruire] efface la partition sélectionnée * [Aide] affiche l'aide * [Quitter] quitte sans enregistrer les modifications * [Type] permet de choisir le type de partition (Fat, Ext, etc.) cette commande affiche une liste exhaustive. * [Unité] permet de choisir si on affiche la taille des partitions en Cylindres, en Secteurs ou en Octets * [Écrire] enregistre les modifications de manière définitive (à faire avant de quitter) ==== Formater les disques ==== Une fois vos partitions clairement identifiées et préparées, il vous reste à les formater correctement. Avant de procéder au formatage en tant que tel, pensez à choisir le type de système de fichier du genre... * ext2 système de fichier historique de Linux * ext3 évolution de l'ext2 avec journalisation * reiserfs concurrent de l'ext3 * vfat système de fichier de windows 9x La commande mkfs vous permet de formater votre partition, elle s'utilise en passant en paramètre le type de fichier voulu et le nom de la partition, par exemple, pour formater hdb1 en ext3 : sudo mkfs.ext3 /dev/hdb1 ==== Formatage NTFS ==== ntfs : système de fichier de windows NT XP (disques durs de grande capacité). Dans le cas particulier où l'on souhaite formater un disque dur USB externe au format NTFS * Il faut installer **ntfsprogs** avec le gestionnaire de paquets Synaptic * Partitionner le disque si une ou des partition(s) n'existe(nt) pas (cas d'un disque neuf) : sudo cfdisk /dev/sdc Puis formater la partition créée, par exemple une partition couvrant le disque complet : sudo mkntfs /dev/sdc1 Dès lors, vous pouvez aussi utiliser "**mkfs.Type_de_fichier**" : sudo mkfs.ntfs /dev/sdc1 ===== Méthode de partitionnement en mode graphique ===== La création de partition et leur formatage en mode graphique fonctionne parfaitement. Les deux utilitaires [[:gnome-disk-utility|Disques : l'utilitaire de disques]] [[:gparted|GParted : éditeur de partitions]] Sont bien adaptés et évitent les erreurs de frappes toujours possibles lors d'un formatage en ligne de commande. Les types de formatages à préférer sont les suivants: * FAT32 pour les partition de boot des ordinateurs EFI * EXT4 pour les partitions utilisées par ubuntu. Les types EXT2 et EXT3 ne sont plus proposés en formatage par l'application disques. * NTFS pour les partitions utilisées par windows. * [[:exfat|EXFAT]] pour les partitions utilisées sur des support externes du style mémoire flash . * [[:btrfs|BTRFS]] pour les partitions de type haute sécurité. * HFS+ pour les partitions apple ===== Connecter logiquement le disque dur ===== Avec Linux, pour avoir accès à un périphérique, il faut le "monter" c'est-à-dire que l'on doit faire correspondre un dossier existant de l'arborescence avec le fichier de matériel en question. Cela peut se faire de deux manières : soit à la demande, comme on le fait généralement avec le lecteur CD par exemple, soit de manière permanente au démarrage de l'ordinateur comme c'est utilisé pour le disque système. Dans les exemples suivants, on prévoit que votre point de montage est prêt et qu'il s'agit de /media/backup, pour ce faire il suffit juste de créer le dossier en question avec mkdir. ==== À la demande ==== Pour monter un périphérique de stockage, on utilise la commande ''mount'' qui doit s'accompagner de la désignation de votre lecteur et, éventuellement, des paramètres à lui appliquer. Pour monter notre disque /dev/hdb1 dans /media/backup : sudo mount /dev/hdb1 /media/backup Cette commande monte votre disque en détectant automatiquement le type du système de fichier, dans certains cas, Linux sera incapable de le choisir automatiquement, il faudra donc indiquer à la commande ''mount'' le type de fichier : sudo mount -t ext3 /dev/hdb1 /media/backup Vous pouvez aussi ajouter des options comme, par exemple, des droits d'accès : sudo mount -t ext3 -o mode=0755 /dev/hdb1 /media/backup Pour aller plus loin dans les arcanes de la commande ''mount'' je vous invite grandement à consulter le manuel qui lui est associé (''man mount''). **Dans le cas particulier où l'on souhaite monter un disque USB externe NTFS :** sudo mount -t ntfs-3g /dev/sdd1 /media/backup démontage avant arrêt du disque dur : sudo umount -f /media/backup Le disque NTFS peut refuser de se monter, cela peut arriver lorsque le disque à été mal démonté par windows, pour forcer le montage : sudo mount -t ntfs-3g /dev/sdd1 /media/backup -o force ==== De manière permanente ==== ===En modifiant le fichier fstab=== Pour que le disque dur soit détecté automatiquement au démarrage, on doit [[:tutoriel:comment_editer_un_fichier|éditer le fichier]] **/etc/fstab** et ajouter la ligne suivante : /dev/hdb1 /media/backup auto defaults umask=0 0 0 Pour aller plus loin : [[:mount_fstab|mount et fstab : Le montage des systèmes de fichiers]]. ===De manière graphique=== Disk-manager permet d'effectuer pour vous cette opération. Un paquet DEB est disponible depuis la [[https://forum.ubuntu-fr.org/viewtopic.php?id=403792&p=1|page du forum consacrée à cet outil]]. ===== Informations complémentaires ===== ==== Le NTFS ==== Ntfs-3g permet d'écrire sur les partitions NTFS de manière sûre et simple : [[:tutoriel:ntfs|ntfs-3g]] Ntfs-3g est maintenant inclus en version stable sous Hardy Heron Dans certains cas il est intéressant de pouvoir monter des partitions de type NTFS, notamment utilisées par les disques durs de grande capacité fonctionnant sous windows NT ou windows XP. Pour mettre cela en place, il est indispensable de disposer de la bibliothèque correspondante nommée libntfs9. Vous pouvez l'installer, il vous suffit d'[[:tutoriel:comment_installer_un_paquet|installer le paquet]] **libntfs10** Ainsi, si votre partition est en NTFS vous pourrez la monter à la volée de la façon suivante : sudo mount -t ntfs-3g -o mode=0111 /dev/hdb1 /media/backup Ou l'ajouter au fstab : /dev/hdb1 /media/backup ntfs-3g rw,auto 0 0 en préférant une codification plus récente en prenant le soin de créer le répertoire /Data UUID=xxxxxxxxxxxx /Data ntfs-3g permissions,windows_names 0 0 L'outil ''ntfsprogs'' propose des logiciels permettant de supporter le NTFS au niveau du formatage et du partitionnement, entre autres. ==== L'HFS (sur mac) ==== Le système de fichier utilisé par défaut dans MacOSX est l'HFS, vous pouvez monter vos disques durs en faisant : sudo mount -t hfs /dev/hda1 /media/Macintosh_HD Ou encore l'ajouter au fstab (ainsi il sera monté automatiquement) : /dev/hda1 /media/Macintosh_HD hfs rw,auto 0 0 ==== Les disques SCSI et SATA ==== Les disques durs SCSI et Serial ATA répondent globalement ==== Droit d’utilisation : disque dur ou partition partagé entre utilisateurs. ==== Par défaut , le disque dur formaté sera la propriété de l'utilisateur ROOT. Cela a pour effet que les utilisateurs habituels de l'ordinateur ne peuvent pas créer ou modifier les fichiers ou dossiers qui y seront crées. Cela est pertinent au niveau sécurité (on limite l’accès aux droit de lecture et d'écriture pour n'autoriser l'accès que de façon sélective dans un second temps), mais c'est effectivement frustrant de ne pas pouvoir partager des données entre utilisateurs. Si plusieurs utilisateurs sont créés, c'est certainement pour qu'ils ne partagent pas toutes leurs données mais, bien contraire, qu'ils ne puissent pas accéder aux données des autres. === Pour une partition EXT4. === Une fois formaté, pour permettre que la partition soit accessible à tous les utilisateurs (utilisateur users), il faut changer les droits de la partition. Soit dans le fstab (qui spécifie les conditions de montage de la partition), soit plus simplement de la façon suivante. De façon graphique : - Ouvrir un terminal puis entrer gksudo nautilus - Entrer le mot de passe administrateur \\ - Le navigateur de fichier s'ouvre avec les droits de ROOT. Attention tout ce que vous ferez avec cette fenêtre sera avec les droits du super utilisateur (création de fichier, de dossier). Il faudra donc limiter l'utilisation de ce que vous ferez avec, car cela peut endommager votre système. - Aller dans le disque dont on veut changer les droits d’utilisation - Clic droit --> propriété --> onglet Permissions - Dans la rubrique groupe, sélectionner "users", juste en dessous, dans l' accès au dossier, sélectionner "création et suppression des fichiers", dans la rubrique autre, vous pouvez faire de même. - Fermez ce menu et le navigateur de fichier ouvert avec les droits ROOT. Ceci peut être également réalisé en ligne de commande, via la commande chmod. === Pour une partition NTFS. === Cela se règle assez facilement dès l'instant où on sait que c'est le fichier **UserMappings** stocké sous le répertoire de premier niveau **.NTFS-3G** qui fait la table de correspondance entre les utilisateurs définis dans ubuntu et ceux définis dans windows.