Gpsman

GPSMAN est un logiciel de cartographie type "carte sur table" ou "gpstrack".

Il se distingue de "cartoexplorer" ou "géorando" dans le sens ou vous devez vous même fournir les cartes, le logiciel n'en contenant aucune.

GPSMAN sait dialoguer avec certains gps, ce qui permet d'afficher sur une carte, les parcours que vous avez réalisés sur le terrain.

Il permet également le tracé sur carte de fichiers gpx téléchargés depuis divers sites proposant des parcours de trails, randonnées, cyclotourisme ou autres.

Il permet enfin le tracé d'un circuit sur la carte qui pourra être transféré dans le gps pour guider la personne sur le terrain. Il permet la conversion au format gpx ou kml (entre autres) de vos traces.

Il affiche les caractéristiques de vos traces (longueur, vitesse, dénivelé…. sous forme de texte et de graphe….).

Ce soft est le complément indispensable à tous gps de randonnée.

Vous pouvez utiliser les dépots officiels de votre distribution préférée pour installer gpsman.

Installez les paquets gpsman et "Img Tcl/Tk library" (libtk-img)

Le manuel en anglais indique que la configuration peut s’effectuer en modifiant le fichier gpsman.tcl. Une solution plus simple à mettre en œuvre consiste à lancer simplement gpsman à partir du terminal, en tapant :

gpsman

Gpsman une fois ouvert, sans fond de carte, cliquer l’onglet Options qui s’ouvre sur une dizaine de boutons. Les réglages suivants pourront être adoptés dans un premier temps et modifiés par la suite suivant les besoins :

• Modèle de GPS : Pour des opérations de seuls tracés d’itinéraires, il est conseillé de conserver l’option Garmin qui possède quelques restrictions mais se révèle plus stable lors des importations.
• Paramètres du receveur : Laisser les paramètres par défaut.
• Unités et formats: Pour utilisation de géoportail, les données sont positionnées en WGS 84, Format de position et Coordonnées de la carte sont positionnés en DDD (pour degrés décimaux), Projection de la carte en UTM/UPS, Distance en km, Altitude en m, Format de date en AAAAMMJJ, valeurs par défaut pour le reste.
• Données : Laisser les paramètres par défaut.
• Interface utilisateur :
  • « Fenêtre principale » : Cartes ;
  • « Langage » : Français,
  • Par défaut : cocher toutes cases suivantes, surtout celle : « Par défaut, affichage sur la cartes des données lues » ;
  • « Intervalle pour information des points sur les traces » : on pourra indiquer un grand nombre (5000 ou 10000 par ex.) afin de ne pas surcharger le tracé par le numéro ou la date des points.
• Géométrie des fenêtres : Laisser les valeurs par défaut.
• Couleurs : Laisser les valeurs par défaut.
• Géométries_ des cartes : Laisser les valeurs par défaut. * Couleur pour la carte_ : Laisser les valeurs par défaut à l’exception de la couleur jaune d’or de « Traces sur la carte » qui n’est pas toujours très visible sur des fonds de carte un peu fournis, lui préférer par exemple le bleu foncé ou le rouge.
• Police de caractère : Laisser les valeurs par défaut.
• Périphériques et fichiers : Laisser les valeurs par défaut.

Pour que les modifications soient prises en compte, il faut sortir de Gpsman et le redémarrer.

Comme prédemment indiqué, GPSMAN ne contient aucune carte. Il faut donc posséder ses propres cartes sous forme de fichiers images pour pouvoir les utiliser en fond de carte.

Il est facile de vérifier que les cartes affichées sur le site geoportail, même fortement agrandies, présentent un niveau de détail beaucoup moins important que les cartes IGN au 1/25000ème. Des copies d’écran peuvent s’avérer suffisantes pour un déplacement en véhicule ou pour un parcours de cyclotourisme mais sont dans de nombreux cas insuffisament détaillées pour la randonnée pédestre.

Pour que l’application puisse utiliser une carte et y placer des points, celle-ci doit être calibrée ou géo-référencée. Cette opération nécessite de connaître avec précision les coordonnées de trois points de la carte. Ceux-ci doivent être choisis :

• Non alignés ;
• Les plus écartés possibles ;
• Répartis tels qu’ils forment les sommets d’un triangle idéalement équilatéral ou s’en approchant au mieux.

Les coordonnées de trois points respectant au mieux ces critères pourront être relevés sur Geoportail en ne lésinant pas sur l’agrandissement de la carte à l’écran. Pour géoréférencer une carte, la charger à l’écran en effectuant :

menu cartes / fond / chargement / depuis un fichier .

Choisir Affine dans la fenêtre « Méthode de géo-référencement », cliquer sur le premier des points d’interrogation « ? », puis cliquer dans la carte à l’emplacement du premier des points dont les coordonnées ont été précédemment relevées. Dans la fenêtre qui s'ouvre:

• Donner un nom quelconque au premier point (ex:p1)
• Renseigner la latitude et la longitude en respectant le format (DDD si utilisation de Geoportail)
• Valider et recommencer cette opération 3 fois pour inscrire les 3 points de géo réferencement.

La carte est maintenant calibrée. l'échelle affichée sous la carte doit être correcte.

Pour une autre vérification, effectuer shift-click droit sur un point sur la carte, par exemple un des points de géo-référencement, puis répéter la même opération sur un second point : Une ligne est tracée sur la carte entre ces deux points. Une fenêtre s’ouvre indiquant la distance entre ces deux points à comparer à celle mesurée sur Géoportail entre ces deux même points.

Si tout est correct, il reste à sauvegarder la calibration :

Menu : Carte / fond / sauvegarde des informations de geo-réfèrencement

Deux fenêtres vont s'ouvrir successivement :

• Dans la première fenêtre choisir le nom du fichier de calibration de la carte (pas très important) par exemple « Nom_carte.geo »
• Dans la seconde, renseigner le champ "nom" avec une dénomination qui permettra de reconnaitre la carte  Par exemple : « Nom_Carte.png » (ou Nom_carte.jpg suivant le cas), à sauvegarder dans le même répertoire que « Nom_Carte.geo » pour être utilisé aisément par la suite.
• Valider pour terminer

Tout simplement :

menu carte / fond / chargement / depuis une définition / Nom_carte.png (.jpg)

où le dernier terme représente le nom donné lors de l’enregistrement à l’issue de la calibration.

Si vous possédez plusieurs cartes scannées rigoureusement à la même échelle et s'alignant parfaitement sans se superposer, elles peuvent êtres assemblées, et apparaitront alors à l'écran comme une seule carte.

Dans ce cas seule la première carte doit être calibrée (et préalablement chargée via le menu carte→fond→chargement→depuis un fichier)

Pour assembler d'autre carte à ce premier fichier :

Carte → fond → modification Une fenêtre s'ouvre avec à gauche une grille de 9 cases.

La case centrale, bleue, représente la carte actuellement chargée.

1. Sélectionner la case où doit se placer la prochaine carte,
2. "Chargement" pour sélectionner le fichier image correspondant à cette carte

Les fichiers gpx s’éditent très aisément avec tout éditeur de texte. Cette opération sera parfois nécessaire afin de pratiquer dans ceux-ci des modifications mineures. Pour se familiariser avec leur structure il est possible de s’appuyer sur la fiche Wikipedia qui leur est consacrée.

Charger la carte géoréferencée puis importer le fichier gpx :

Données / GPX / Nom_fich.gpx

L’itinéraire décrit par les informations contenues dans le fichier Nom_fich.gpx doit alors être tracé sur la carte avec un trait de la couleur définie dans les options. Il est possible de modifier a posteriori cette dernière ainsi que l’épaisseur du trait en opérant dans :

Données / Trace / Ouvrir TR

Choisir en actionnant les boutons Largeur et/ou Couleur. Valider les choix par le bouton Changer.

Pour effectuer aisément l’opération citée juste précédemment, il peut être préférable, sans que cela soit une obligation, que le nom du fichier gpx et que le nom de l’itinéraire figurant, éventuellement, à l’intérieur de celui-ci soient identiques. En éditant le fichier rechercher la présence éventuelle d’une séquence :
<trk><name> nom d’itinéraire </name>.
Au besoin renommer le fichier ou modifier la chaine entre les balises.

Des fichiers gpx téléchargés depuis des sites de randonnée par exemple peuvent contenir des points de passage (waypoints) décrits par leurs coordonnées suivis d’un intitulé. Au chargement d’un tel fichier gpsman va demander, par l’ouverture d’une fenêtre, une modification de chaque intitulé si :

• La longueur de celui-ci dépasse 40 caractères
• Et/ou si il contient des blancs et/ou des caractères autres que les 26 lettres majuscules ou minuscules non accentuées
• Ou les chiffres de 0 à 9.

A l’issue, le tracé s’effectue normalement mais la sauvegarde des modifications conduit à un nouveau fichier qui se révèle inexploitable pour des tracés ultérieurs. (???)

Il est également possible d’ouvrir le fichier et de modifier les intitulés des waypoints apparaissant dans des séquences :
<wpt>…..<name> intitulé du waypoint </name>…</wpt>.
Le nouvel intitulé doit évidemment respecter les critères précédents. La sauvegarde du fichier modifié pourra être utilisée directement.
Un intérêt de cette modification éventuellement un peu fastidieuse, est de pouvoir également limiter la longueur des intitulés initialement conformes afin de ne pas surcharger les cartes.

Certaines montres connectées, de marque Suunto entre autres, délivrent des fichiers de type « Route ». Pour des raisons inconnues, leurs importations s’avèrent impossible dans Gpsman. Afin de pouvoir utiliser ces fichiers, ils doivent préalablement être transformés en fichiers de type « Trace » par l’emploi comme suit, du script bash rte2trk.sh :

A l’aide d’un éditeur de texte créer par copier-coller des lignes ci-dessous, un fichier portant le nom rte2trk.sh 

#!/bin/bash
sed -i -e 's|rte>|trk>|g' -e 's|rtept|trkpt|g' \
  -e 's|</name><trkpt|</name><trkseg><trkpt|g' \
  -e 's|</trkpt></trk>|</trkpt></trkseg></trk>|g' foo.gpx

Avant la première utilisation, donner à ce script, les droits d’exécution en tapant dans le terminal :

$ chmod -x rte2trk.sh

A l’aide de l’éditeur de texte, ouvrir le fichier « route ».gpx. Vérifier que toutes les informations sont contenues sur une seule ligne. Au besoin, supprimer tout saut ou retour de ligne. Sauvegarder.
Dupliquer ce fichier en l’enregistrant sous le nom foo.gpx dans le même répertoire que le script bash.
Dans le terminal, lancer l’exécution du script en tapant dans le terminal :

./rte2trk.sh

A l’issue de l’exécution, normalement très rapide, le fichier foo.gpx est maintenant un fichier gpx de type trace.

Renommer le fichier foo.gpx
Le nouveau fichier peut maintenant être importé et l’itinéraire tracé.

Il est possible d’importer des fichiers gpx et d’obtenir normalement un tracé dans une fenêtre blanche sans carte préalablement chargée. Plusieurs intérêts à cette opération :

• Vérifier la compatibilité du fichier avec Gpsman ;
• Les coordonnées courantes du pointeur de la souris étant affichées en bas de la fenêtre, il est ainsi possible de lire les coordonnées des points extrêmes du tracé et d’en déduire l’étendue de la carte géoréférencée nécessaire à son tracé. Le bouton Changer en bas de la fenêtre permet d’adapter l’échelle du tracé.
• …

Il est possible d’importer et tracer plusieurs itinéraires sur la même carte en pratiquant successivement comme indiqué précédemment en modifiant éventuellement couleur et largeur de trait.

Sélectionner :
Carte / Sauvegarde vers PS
Taper le nom du fichier avec l’extension .ps dans première ligne de la fenêtre. Cette image peut être rappelée dans le Visionneur d’écran dont le grossissement peut être réglé directement en tapant le pourcentage désiré dans la fenêtre et imprimer depuis celui-ci.

Gpsman semble supporter les gps

• Garmin (forerunner 201 testé ok, avec l'adaptateur USB-série je dois changer le nom du port ttyS0 par ttyUSB0)
• Garmin (foretrex 101 testé OK) mais sur port série, sur USB même avec l'adaptateur il ne se passe rien. J'ai testé chez moi et au vieux campeur (qui ont windob). Le technicien pense à un problème de pilote.
• Garmin GPSMap 60 (testé: OK)
• Les GPS Garmin gps 12 et Garmin geko 301 peuvent se connecter avec l'adaptateur USB-série sur le port ttyUSB0 et avec le protocole Garmin.
• Lowrence (non testé)
• Magellan (non testé)

1. "Option" permet de choisir la marque du gps
2. "Récepteur gps→fenetre du récepteur" permet d'ouvrir la fenêtre ci dessous

1. "Choix du protocole" (pour un gps garmin dans ce cas:)
   • protocole→garmin permet de dialoguer via le port série (pour le 201)
   • protocole→garmin usb permet de dialoguer via le port usb
2. connection physique du gps à l'ordinateur
3. "un clique sur offline" permet vérifier si le gps est reconnu →si ok, "offline" rouge bascule vers "online" vert
4. "prendre" récupère les données stockées dans le gps et les mets dans la fenetre "liste/gps manager" (gps→pc)
5. "mettre" fait le contraire (pc→gps)

sudo modprobe -r pl2303
sudo modprobe pl2303

Pour supprimer cette application, il suffit de supprimer son paquet. La configuration de l'application sera conservée ou supprimée selon la méthode de désinstallation que vous choisirez.

• Site officiel de gpsman [en]
• Manuel de gpsman [en]
• Fiche Wikipedia sur les fichiers gpx [fr]

Contributeurs : sudadour , benoit747